Suite des expérimentations
Pour tester les limites du transfert d'image polaroïd sur papier aquarelle, je me suis amusée à shooter des tournesols et à ne développer et transférer l'image qu'un quart d'heure plus tard. Le résultat est probant, en cas d'urgence le développement tardif est possible (puisque la révélation ne commence que lorsque la photo est passée entre les rouleaux de l'appareil).
Là, par contre, j'ai voulu tester le portrait. Prise de loin, l'image est correcte: la silhouette reste correcte même sur un papier à texture grossière. En revanche, en vue rapprochée c'est une catastrophe : la texture du papier que j'ai employé donne un visage méconnaissable en rajoutant ou enlevant des détails au visage.
En définitive, j'adore cette technique qui permet d'obtenir des clichés uniques, non reproductibles, avec des teintes mystérieuses de vieilles photos.